LILA GENEIX
crédit photo: Jeanne Tétreault
Originaire de France, Lila Geneix a gradué en 2020 de l’UQAM en danse. Son parcours chorégraphique est récompensé par le prix David Kilburn (2022), octroyé par le Département de danse de l’UQAM x Fondation UQAM.
En 2019, elle intègre la compagnie Emmanuel Jouthe / Danse Carpe Diem d’abord à titre d’interprète et prend part à plusieurs projets de médiation culturelle. Par la suite, est endossé également le rôle de chargée de projets.
Depuis son arrivée au Québec, elle a la chance de collaborer avec Sarah Dell’Ava, Aurélie Pédron et Danièle Desnoyers. En 2021-2022, elle crée un cahier dramaturgique pour Catherine Gaudet.
En parallèle de son parcours d’interprète, elle développe sa démarche chorégraphique qui s’inscrit dans la relation qu’entretient le corps avec l’image picturale et son environnement.
Sa première création, le duo Conjurer La (S)Cène, est présentée à Danses Buissonnières (2022), à l’Écomusée du fier monde dans le cadre de la Nuit aux Flambeaux (2023) et au festival Vue sur la relève (2023). Avec cette œuvre, elle intègre le programme Jouer Dehors de Danse sur les routes.
Conjurer la (S)Cène
Dénotant une nouvelle narration poétique de l’ultime souper du Christ, Conjurer la (S)Cène est une fresque dansée surréaliste prenant vie dans l’espace public ou dans un théâtre.
Dans un rituel contemplatif, deux femmes s’adonnent à un étrange décorum où se conjuguent ludisme et séduction. Du haut de leurs chaussures à talons, sur un terrain de jeu mobile, elles se jouent de l’étiquette dans un tableau mutant, hermétique ou les deux à la fois. Les corps sont traversés par une force invisible qui définit leurs rapports et leurs interactions. Le public est ainsi pris dans un manège d’apparat, voyeur de cette dernière (S)Cène.
crédit photo : Daphney Bradette, interprètes : Adèle Morissette et Alice Marroquin-Éthier
Abracadabra
Nouvelle recherche chorégraphique autour de constituants anagogiques transposés de façon telle qu’émerge un nouveau lieu : le labyrinthe. Une fresque, voire un bas-relief exprimant la flexuosité entre deux illusions qui est maintenant nommé Abracadabra. Tout en lenteur, les interprètes traversent ce mirage, le sculptent et le forgent, afin de donner corps autrement à ce terrain de jeu. L’absurde des scènes qui en ressort questionne notre rapport anthropologique au rituel.